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L'imaginaire de la Rivière / El imaginario del Río

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3 août 2017

La fuente Aprendo de los vértigos del pasado En

La fuente

Aprendo de los vértigos del pasado

En mi perdura la fuente

Soy la raíz de mis raíces

Todo está en mis ojos

La palabra ardiente 

se acuesta en mi cuerpo de isla

Vivo clandestino de caricias

Las realidades del mundo callan 

frente a mis gritos silenciosos...

Hablo al viento y un suspiro se aleja

La sabiduría atraviesa mis sombras

La noche me arropa...

esperando un nuevo amanecer !

=======

La source

Je apprend des vertiges du passé

La source perdure en moi.

Je suis la racine de mes racines

Tout est dans mes yeux

La parole ardente 

se couche sur mon corps d'île

Je vis clandestin de caresses

Le monde des réalités se tait 

face à mes cris silencieux...

Je parle au vent et un soupir s'éloigne

La sagesse transperce mes ombres

La nuit m'abrite...

en attendant un nouveau lever du jour !

=========================

Luis Del Río Donoso 

Photo : El desierto florido (Atacama)- Le desert fleuri (Atacama)

 

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31 mars 2015

"LA TERRE S'APPELLE PABLO" Monologue de Luis del Rio Donoso avec Michel Pilorgé

En Avril, deux prolongatios de "La terre s'appelle Pablo": Les jeudi 9 et 23 à 19h au Théâtre Nord-Ouest, 19 rue Faubourg Montmartre-75009 Paris(M° Grands Boulevards)…Le 18 avril à La Rochelle. Le 4 mai Studio Raspail à Paris. Et le 16 mai à l'Île de Ré. En Abril, dos prolongaciones de "La tierra se llama Pablo": Jueves 9 y 23 a las 19h. Théâtre Nord-Ouest, 19 rue Faubourg Montmartre-75009 Paris(M° Grands Boulevards).El 18 de Abril en La Rochelle. El 4 de Mayo en el Studio Raspail, Paris. Y el 16 de Mayo en la Isla de Ré…!

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5 mars 2015

"LA TERRE S'APPELLE PABLO" Monologue de Luis del Rio Donoso avec Michel Pilorgé

La terre s'appelle Pablo 120215-72ppi copie"La terre s'appelle Pablo"

Monologue de Luis del Rio Donoso

Mise en scène et interprétation Michel Pilorgé

 

28 février 2015

Le défilé des crayons à Paris...

Le défilé des crayons à Paris...

Il y a des coups tellement forts dans la vie... ; Qu’en sais-je ! (César Vallejo)

Jamais la plainte de Vallejo ne fut ressentie aussi dramatiquement qu’en ce dimanche de réveil à Paris (1). Un timide soleil avait dénudé les mains de l’hiver. Mes yeux observaient les pas résolus qui marchaient en direction de la Place de la République. Autour de midi, le quartier présentait une géographie inhabituelle : dans toutes les rues adjacentes une foule d’hommes, de femmes, d’enfants, déterminés à être présents, à être l’Histoire, souriants dans leur douleur, conscients dans leurs décisions, quelque chose avait ébranlé la tribu (2). N’oublions pas que c’est le peuple qui écrit l’Histoire.

Je n’invente pas la réalité. Je la décris. J’ouvre les portes de mes pupilles étonnées devant tant d’yeux décidés à cesser de pleurer. Les mains lèvent des crayons, des écriteaux, ou simplement, applaudissent. Un chœur d’applaudissements s’oppose à l’ignominie. Un récital de voix silencieuses dessinant le visage de la vie, de l’espérance, de l’humanité, face à la mort de l’encre, de la création, du rire. Je suis en train de vivre des instants qui laisseront des traces dans mes os fissurés de vécu. Il est temps de dire : Assez ! Aux tragédies et à tous ceux qui cherchent des prétextes pour assassiner la parole. Parce que c’est justement tout le contraire que souhaite l’être humain : Il aspire au respect de chacun bien au-delà des idéologies ou théologies souvent mal comprises. Dépasser les ombres et les vérités de ceux qui fabriquent des vérités en des temps incertains.

La ville irradiait d’elle-même. Et bien que ses lumières fussent éteintes en signe de deuil, ses lèvres nocturnes continuaient de briller, comme des murmures au crépuscule et à l’éternité de la vie. Les symboles renaissent de la mort, le temps suit son cours. Quelqu’un dessine, un enfant vient au monde. Le souvenir déjoue les balles. La patrie s’éclaire d’une lumière nouvelle. Elle devient celle de l’Humain par-delà les frontières.

Je marche aux côtés de ceux qui marchent. Chefs d’établissement, dirigeants, artistes, poètes, blancs, noirs, métis… Plus de deux millions de marcheurs en ce singulier défilé où toutes les voix contiennent un crayon afin de dessiner l’essentiel : la fraternité. Afin d’exiger : la liberté. Afin de semer et semer encore l’égalité et la solidarité. La ville irradiait d’elle-même, toutes différences confondues pour défendre les valeurs qui rendent l’être humain plus humain. Tout était là, à la source de la lumière. Je me suis dit qu’il fallait beaucoup plus que des balles pour assassiner la mémoire.

Le présent est déjà du passé, tout se reconstruit, le passé se dirige vers l’avenir. Les larmes versées font croître des jardins de roses rouges, des sourires rouges, pour les siècles des siècles cependant que la Seine continue à rouler son flot chantant et mélodieux jusqu’à la mer. Avec les barques chargées de Dieux, souriants, vêtus de hardes ou habillés comme des princes, mais qui tous disent : Aimer. Alors, pourquoi tant de morts si tous prêchent l’Amour ?

La marée humaine continue sa marche vers la Nation (3). Une autre façon de manifester l’amour. Sous les cendres se lèvent d’autres crayons. Sous le regard surpris de la nuit ou le chagrin des ombres, les applaudissements ne cessent pas, au rythme des mains, ou du poing levé, à la lumière de la conscience et du guide unique du phare républicain. Non, il n’y avait pas de bannières, ni drapeaux, ni vieux chants guerriers, seulement un fleuve transparent d’hommes et de femmes, de familles et d’amis, de consciences accordées, de crayons en l’air, dessinant l’infini, face à l’éternel, comme pour dire : Nous sommes là, unis par le verbe, la patrie sans frontières, en tant qu’êtres humains, main dans la main, et dans la rue, coude à coude, nous sommes bien plus que deux millions, conscients que l’arbre croît au milieu de la forêt.

Dans le silence vif, renaissent les voix qu’ils n’ont pas tuées. Les quatre saisons passent. Mes yeux ne dorment pas en ce jour faiseur d’une histoire qui ressemble au vécu d’une autre histoire. Les blessures ouvrent les souvenirs. En un autre temps, une autre patrie ensanglantée par un mois de septembre, au sud de l’Amérique du Sud. D’autres corps criblés par les balles de ceux qui se disaient des frères. D’autres visages inconnus dans l’attente d’être reconnus. Une autre diaspora traversant les montagnes en quête d’un lieu plus fraternel. Un septembre d’agonies pour ceux qui rêvaient d’un pays de justice. Un septembre où ne fleurissaient pas les primevères mais la cruelle réalité des pires ambitions. À cette époque-là, la mort se pavanait en uniforme. D’un côté, elle portait son arme de mort, et de la main droite le crucifix d’un Dieu à sa mesure. Oui, Vallejo avait raison de s’exclamer: « Il y a des coups tellement forts dans la vie. Qu’en sais-je ! »

Mais les coups passent. Tout passe : le ciel, la place, le défilé, la foule, les échos des applaudissements. Pas la parole ! Chaque mot continue sa trajectoire, son message, sur les murs de la ville ou dans les pages d’un journal, d’une revue, la satire d’un dessin. Les paroles vont et viennent, comme un tango universel, intemporel. Tout reste à l’intérieur d’un tout qui dit Non à l’oubli. Et c’est ce que j’appelle Poésie : l’art de sentir en silence, de rénover le dit, afin de faire vibrer la beauté de ce qui ne se dit même pas, mais se ressent.

Vie et mort marchent de concert et ne sont pas opposées. Dans les voix du verbe se respire l’instant qui passe pour se transformer en passé dans le même instant. Tandis que les yeux brillent, quelque chose qui semble une espérance permet que le jour se lève en mon corps peuplé de jours naissants. Je suis celui qui fut et je suis celui qui s’applique à être pendant que je suis. Le visage de la réalité n’est jamais la réalité même, et ni le même visage. Parfois, mon crayon écrit Réconciliation et je crois par ma main écrire et décrire l’écho intime de mon ressenti. J’écris ensuite Libération et je sens l’éclat des regards qui provoquent un vertige infini en mon regard plus intime. Je réconcilie les souvenirs en me libérant des ombres. Résonnent en moi les applaudissements du défilé des crayons à Paris. La mémoire n’est pas assaillie, elle s’ennoblit par la métaphore. Rien ne justifie le meurtre d’une personne, moins encore pour la simple et légitime raison qu’elle ne partage pas nos idées ou théologies. Peut-être nous faut-il réapprendre à aimer, pour voir le chemin, les gens du chemin, cela seul importe, car la finalité n’est pas le but, le but est le chemin, l’autre moi qui se contemple dans le miroir de tout autre qui fait le chemin. Pourquoi couper une rose ? Décris-la dans sa beauté, fais naître une autre rose, c’est seulement ainsi que tu découvriras le parfum d’un baiser. Et ta parole sera éternelle.

Mérite la vie, mérite ce que tu aimes. Un crayon sera ton reflet dans le miroir unique de ton temps de vie : parce que la Terre Mère, la patrie Monde, est un lieu pour toutes les voix.

Luis Del Río Donoso

Traduction : Maryse Gévaudan

Notes :

(1) Dimanche 11 Janvier 2015

(2) Défilé Citoyen et Républicain. Près de trois millions de personnes ont défilé dans la capitale française pour le droit à la liberté d’expression, contre la barbarie, contre le racisme et l’antisémitisme. Elles ont rendu un hommage posthume aux journalistes et au personnel de l’hebdomadaire « Charlie Hebdo », aux policiers et aux victimes juives assassinés les fatidiques 7, 8 et 9 janvier 2015 à Paris.

(3) La Place de la République et la Place de la Nation sont deux lieux mythiques de la ville, situés au nord-est, proches de la Place de la Bastille. La plupart des rassemblements et défilés suivent cet itinéraire.

 

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Photos : Pierre Levy, Eléonore de Bonneval

http://www.edebonneval.co.uk

8 février 2015

Puerto y La tierra se llama Pablo

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13 janvier 2015

Hommage / Homenaje

Una lágrima no cae por ser lágrima... Es el sentimiento que se desgarra !

Une larme ne tombe pas pour être larme... c'est le sentiment qui se déchire !

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10 décembre 2014

La terre s'appelle Pablo (à Paris) Monologue de Luis del Rio Donoso avec Michel Pilorgé dans le rol de Pablo Neruda

Gran éxito de "La tierra se llama Pablo". Más de 200 personas en 7 presentaciones en el Teatro Nord/Ouest, en París. La dirección del Teatro decidió prolongar el espectáculo entre Enero y Abril 2015 ! Grand succés de "La Terre s'appelle Pablo". Plus de 200 personnes pour sept présentations au Théâtre Nord/Ouest à Paris. La direction du Théâtre à décidé de prolonger le spectacle: de fin janvier à avril 2015 ! GRACIAS / MERCI !!

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21 novembre 2014

Luis del Rio Donoso à Aurillac

Les Moments Poétiques d'Aurillac

Luis Del Río Donoso

Mardi 2 décembre 2014 – 18h30 

Poésie - 50 minutes. Entrée libre et gratuite
En collaboration avec l'association «La Porte des Poètes»

Luis Del Río Donoso

Lit ses poèmes et a choisi Gabriela Mistral et Pablo Neruda

qui sont lus par Philippe Malassagne et Isabelle Peuchlestrade

Contacts et Réservations

Théâtre - Saison Culturelle: 4, rue de la Coste, 15000 Aurillac

Administration : Tel : 04 71 45 46 05 - Fax. 04 71 45 46 44
theatre@mairie-aurillac.fr

Accueil, information, réservation, billetterie
Sur place ou par téléphone au 04 71 45 46 04

Du mardi au jeudi de 13h30 à 17h30 et le vendredi de 13h30 à 16h30,

Contact : Mairie d'Aurillac
Place de l'Hôtel de Ville - BP 509, 15005 Aurillac Cedex
Tél : 04 71 45 46 46 - Fax : 04 71 45 46 90

mairie@ville-aurillac.fr 

 

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18 septembre 2014

Soliloquios.../...Soliloques

Soliloquios en la Ciudad Eterna: Roma. (Français/Espagnol)

Viajar es recrear caminos. Proporcionar vida a nuestros muros. Motivar imaginarios, despertar anhelos. Compartir sueños.

Caminar son los objetivos de todo caminante en busca de un punto de llegada, interrogando el final. No sabe que naciendo comienza su regreso a la tierra, al barro, al eco de cenizas. Pero desde la primera edad se instala en su conciencia que, entre amaneceres y crepúsculos, debe beber sus lágrimas, acariciar sonrisas y esculpir día a día su destino.

Vive antes de morir, nos señaló el sabio que crucificaron en Jerusalén, en la época del Imperio Romano. Aún resuenan los pasos de centuriones por calles empedradas. Y los gritos de la multitud ávida de sangre. Dejaron vivo al ladrón, coronaron con espinas la verdad. Pienso que la realidad, a veces, es una comedia salpicada de mentiras. Pero todo verbo dignifica la utopía. Existir es un sueño que se concretiza por la voluntad de construir otra realidad.

En el fondo de ti encontrarás el espejo de tus deseos. Vive con los ojos cerrados, el encuentro entre tu y el otro tu no tiene miradas, sólo el camino es importante. Tus manos construyen desde el pasado para ver un futuro. La hoguera en tu pecho es un magma de personajes cruzando puertas de existencia. ¿Cuántos acarician tus recuerdos?. Todo pasa. Hasta el olvido es olvidado en los brazos de cada amanecer. Sólo la ilusión te pertenece. Y el oscuro susurro de la muerte. No olvides que los amantes sin rostro, hablan por los labios de la Luna…y sus deseos explotan entre los dientes del sol. Existe en la vida, no en el tiempo. Busca las huellas del verbo verdadero. Piensa en silencio, habla si tus palabras son necesarias a la verdad. No te niegues negando a los demás. Y recuerda que todo amor es una fuerza inmensurable. Ya lo dijo el de arriba… ¡y yo le he creído siempre!.

Quién así conversaba, es mi Madre. Tranquila, sonriente. Desde niño admiré su carácter, la fuerza de su fe. Y es en mi interrogación de conocer la fuente que inspiraba su acción, lo que hizo prometerle que viajaría, por ella, a Roma. Su Alzheimer avanzó. Hoy sus recuerdos van y vienen, pero siempre sonriente. Y no olvidé mi promesa. Olvidar es no haber vivido.

Dentro del tiempo, existe otro tiempo. Ambos viven para vivirme. En Agosto del verano europeo, caminé cuatro días por la Cittá Eterna. Roma me abraza sin conocerme. Todos los idiomas del mundo en sus pupilas místicas. Los que deben encontrarse se reconocerán. Tiempo y belleza desbordan mis ojos. Observo desde el puente Sant’Angelo, el Castillo San Ángel y la arquitectura religiosa de la basílica San Pedro, en el Vaticano. Abajo, entre riberas del río Tíber, algunos pequeños barcos llevan a imaginar el comienzo de su historia, que abarca tres milenios. Entre siete colinas, se funda (1) la aldea originaria de los gemelos Rómulo y Remo. De la leyenda se cultiva la realidad histórica. Y en cada rincón del presente, se respiran vestigios de su importante civilización, que influencia culturas, arte, arquitectura, religión, filosofía, idiomas,  derecho, a través de los siglos.

La memoria patrimonial de Roma habla por si sola. Las palabras no son necesarias, basta escuchar los susurros del río, piedras, iglesias, campanas, puentes, Coliseo, Panteón, esculturas de ángeles o demonios, columnas sagradas, parques, plazas, barrios y basílicas, que alternan sus conversaciones en cada rincón de la heterogénea ciudad, con pueblos de todos los colores, de todas las naciones, confluyendo hacia los sentimientos de una sola palabra: Paz.

Pero no se logra una paz sin dolor. Señor, ¿porqué me has abandonado? Susurra la memoria del moribundo. La respuesta estalla con las rocas. El mundo comienza y termina en cada uno de nosotros. Caminó para mostrar sus llagas a los incrédulos. Su voz sonora despertaba oídos sordos. Mírate y mírame para no olvidarte, parece decir entre silencios. Los que no lo sienten no pueden renacer. Ajenos, respiran por obligación. No logran captar lo esencial del mensaje, la otra respiración: aquella que es pan de la vida, verbo infinito, transparencia.

Idas, regresos, amistad…

Retorno a mi infancia, a un barrio de Santiago, lugar de mis primeros asombros. Observo los rostros curtidos de obreros de la construcción, de las imprentas populares, comparto con migrantes del campo a la ciudad, muchos de origen Mapuche. Escucho sus historias, abuelas hablando Mapudungun (lenguaje de la tierra)… Y siento la sonrisa de mi Madre. Me habla por los labios de sus vidas. Descubre  cicatrices y su fe en el altar de los recuerdos, susurra la oración de los retornados. Mi vista la alcanza.

En la real realidad de hoy, mis soliloquios rememoran el pasado, en la Basílica de San Pablo, en los alrededores de Roma. Y no es casualidad. Todo destino tiene sus raíces. Mi promesa resurge con fuerza ante la historia de Saulo de Tarso. De perseguidor pasa a ser perseguido. Su fe lo salva , aunque muere torturado, con la cabeza hacia la tierra. Pero ¿no hay amistad más grande que entregar su vida por los verdaderos amigos?. En sus escritos describe parte de su conversión y la fuerza de su nueva vida, después de escuchar el clamor de Cristo preguntándole: ¿Porqué me persigues?... En la teología Paulina encontramos su respuesta: Dios hace justo al hombre transformándolo.

Transformación rima con revolución. Ambas palabras no dividen, reconcilian al ser con lo humano. Une lo que separa el yo con el nosotros. Invitan a entregarse, darse dándose, desde el fondo de si mismo, desde la fuente de cada transfiguración, que comienza con el verbo amar. Convencido, afirmo que la fe es simplemente lo que llamamos amor. No hablo de teologías, la fe divina existe, así como la fe humana. Ambas provienen de una raíz común: creer. Y es en la vertiente del creer creyendo, incluso sin ver, donde percibo la respuesta a la fuerza humana de mi Madre, y de tantas mujeres de nuestro continente y del mundo. Necesitaba esa agua de vida, para sobrepasar las grandes dificultades de su existencia. Su fe la arropa, de manera intuitiva, natural. Fortalece en su espíritu una doble convicción : cree en lo divino y en lo humano. Vivificando creencias siembra verbos, reflexiones, sonrisas, amistad. Bebe en silencio lágrimas amargas, cultiva la esperanza. Habla con su ejemplo, sin imponer virtudes, o lo religioso. Quizás sin darse cuenta, nos entrego lo valioso del libre albedrío: el sentido de la libertad, de la conciencia, de las decisiones, del respeto de si mismo y de los demás, ante los múltiples misterios del vivir viviendo.

Hoy es el futuro del ayer. La poesía nos conduce al centro del origen: sólo la metáfora logra responder lo que no se ve pero se siente. Y me reconozco en lo humano y sus fuerzas espirituales. Este sincretismo no margina mitos y dioses de nuestros ancestros, multiplicados en diferentes culturas que alcanzaron un desarrollo sin precedentes. Los elementos de la naturaleza tienen cualidades divinas. La tierra es la Madre (Mapu, Pachamama). En su vientre se gestan de Luna a Sol, los albores cosmogónicos alimentando sueños, entre cuentos y leyendas que no esconden sus verdaderos personajes. Todo nace y muere, polvo somos y volvemos a ser. No existen significados que no conduzcan a esta verdad. ¿Será la muerte un punto suspensivo? Lo que sea es y vuelve a ser en el Ser.

El lenguaje trasciende, se inventa y reinventa, queda la música en nuestra memoria.

Y el verbo materno conduce mis regresos. Es mediodía de Domingo en el Vaticano. Se renueva el compromiso de miles de peregrinos al escuchar las frases de Francisco. Sonriendo solicita tener fe en nuestros destinos. Luchar por lo que creemos, buscar y otorgar la paz y amistad. Sabias palabras en un mundo de contradicciones y mentiras. Sería ingenuo no ver los lados oscuros de nuestras sociedades: explotación de inmigrantes, tráficos de droga, prostitución, por señalar sólo algunos de los flagelos “modernos”, incrustados en la mayoría de las principales ciudades europeas y del mundo. ¿Cuánta fe será necesaria para reinventar un planeta más humano? No importa la cantidad, es necesario atreverse, volver a nacer en el milagro de todos los días, en la justicia, y por sobretodo, el amor.

¿Y no es esta precisamente una hermosa respuesta a la búsqueda de la fuente humana: encontrar la fraternidad y compartirla, como pan de vida, como hostia de existencia? La fuente de la fe, es la fe misma en nuestra fuente de vida. Mi Madre lo sabía, Roma me lo volvió a confirmar. Y el poeta que se viste con mi rostro me grita : ¡Merece lo que amas!

Soliloques dans la Ville Eternelle, Rome 

Voyager, c'est recréer des chemins, repousser les murs de notre vie, susciter notre imaginaire, éveiller les désirs, partager les rêves. 

Cheminer est l'objectif du marcheur en quête de son point final, et qui s'interroge sur cet aboutissement.  Il ne sait pas que naître signifie retourner à la terre, à la boue, à l'écho des cendres. Mais dès le premier âge est inscrit dans sa conscience qu'il lui faudra, entre aubes et crépuscules, boire ses larmes, caresser les sourires et sculpter son destin jour après jour.

Vis avant de mourir, nous enseigne le sage qui fut crucifié à Jérusalem, à l'époque de l'Empire Romain. Les pas des centurions résonnent encore sur les rues pavées. Et les cris de la foule assoiffée de sang. Ils ont laissé vivre le voleur et couronné d'épines la vérité. Je me dis que la réalité est souvent une comédie éclaboussée de mensonges. Mais tout verbe dignifie l'utopie. Exister est un songe concrétisé par la volonté de construire une réalité autre.

En ton for intérieur, tu trouveras le miroir de tes désirs. Vis les yeux fermés, nul besoin de regard entre toi et ton autre toi, seul le chemin est important. Avec le passé, tes mains bâtissent pour le futur. Le feu dans ta poitrine est un magma de personnes traversant les portes de l'existence. Combien caressent tes souvenirs ? Tout passe. Jusqu'à l'oubli de l'oubli dans les bras de chaque aube nouvelle. Seule, l'illusion est tienne. Et l'obscur murmure de la mort. N'oublies pas que les amants sans visage parlent par les lèvres de la Lune... et leurs désirs éclatent entre les dents du soleil. Existe dans la vie, pas dans le temps. Cherche les traces de la parole authentique. Pense en silence, et parle si tes mots sont nécessaires à la vérité. Ne te renie pas en niant les autres. Et souviens-toi que chaque amour est une force incommensurable. Ce que disait déjà celui d'en haut... Et moi je l'ai toujours cru !

Qui me disait cela, c'était ma Mère. Tranquille, souriante. Tout enfant, j'admirai déjà son caractère, la force de sa foi. Et elle a mis en moi ce questionnement de connaître la source qui inspirait ses actes ; c'est pourquoi je lui avais promis de faire ce voyage à Rome, pour elle. Sa maladie d'Alzheimer progressait. Aujourd'hui, ses souvenirs vont et viennent, mais elle reste souriante. Et je n'ai pas oublié ma promesse. Oublier, c'est ne pas avoir vécu.

A l'intérieur du temps existe un autre temps. Tous deux vivent pour me vivifier. En ce mois d'août de l'été européen, je suis parti quatre jours dans la Ville Eternelle. Rome m'a ouvert les bras sans me connaître. Toutes les langues du monde en ses pupilles mystiques. Le temps et la beauté débordaient de mes yeux. J'observai, depuis le pont Saint-Ange, le château Saint-Ange et l'architecture religieuse de la basilique Saint Pierre, au Vatican (1). En bas, entre les rives du Tibre, la vision de petits bateaux m'amena à imaginer le début de leur histoire, qui comprend trois millénaires. Entouré de sept collines, s'est établi le hameau  d'où sont originaires les jumeaux Romulus et Remus. De la légende naquit la réalité historique. Et en chaque coin et recoin du présent se respirent les vestiges de l'importante civilisation qui a influencé cultures, arts, architecture, religion, philosophie, langages, à travers les siècles.

La mémoire patrimoniale de Rome parle d'elle-même. Point n'est besoin de mots, il suffit d'écouter les murmures du fleuve, les pierres, les églises, les cloches, les ponts, le Colisée, le Panthéon, les sculptures d'anges ou de démons, les colonnes sacrées, les parcs, les places, les quartiers et les basiliques, qui parsèment de leurs conversations chaque coin de la ville hétérogène, avec ses gens de toutes couleurs, toutes nations, confluant vers le sentiment d'un unique mot : Paix.

Mais il n'y a pas de paix sans douleur. Seigneur, pourquoi m'as-tu abandonné ? murmure la mémoire du moribond. La réponse explose avec les roches. Le monde commence et se termine en chacun de nous. Il a marché pour montrer ses plaies aux incrédules. Sa voix sonore a réveillé les oreilles sourdes. Regarde-toi et regarde-moi afin de ne pas t'oublier, semble-t-il dire entre les silences. Ceux qui ne sentent pas cela ne peuvent pas renaître. Comme étrangers, ils ne respirent que par obligation, incapables de comprendre l'essence du message, l'autre respiration, celle qui est le pain de la vie, verbe infini, transparence.

Allers, retours, amitié...

Je retourne à mon enfance, à un quartier de Santiago, lieu de mes premiers étonnements. J'observe les visages tannés des ouvriers du bâtiment, les imprimeries populaires, les migrants venus de la campagne à la ville, nombre d'origine Mapuche. Je revois le visage des aïeules parlant le Mapudungun (langage de la terre)... Et je sens le sourire de ma Mère. Qui me parle par les lèvres de leurs vies. Je découvre des cicatrices et sa foi sur l'autel des souvenirs, murmurant la prière de ceux qui reviennent. Ma vision les saisit.

Dans la vraie réalité d'aujourd'hui, je me retrouve à la rencontre du passé remémoré, dans la Basilique Saint-Paul, aux environs de Rome.  Et ce n'est pas par hasard. Tout destin provient des racines. Ma promesse resurgit avec force face à l'histoire de Paul de Tarse (Saint Paul). De persécuteur, il passa à persécuté. Sa foi le sauva, mais il mourut par la torture, face contre terre. Mais y a-t-il plus grande amitié que livrer sa vie pour de véritables amis ? Dans ses lettres, Paul décrit une partie de sa conversion et la force de sa nouvelle vie, après qu'il a entendu la clameur du Christ lui demandant : Pourquoi me persécutes-tu ?  La théologie paulienne nous donne la réponse...  Dieu agit justement en transformant l'homme.

Transformation rime avec Révolution. Les deux mots ne divisent pas, ils réconcilient l'être et l'humain, ce qui sépare le moi des autres. Ils invitent à se livrer, à s'abandonner, tout entier depuis le fond de soi, depuis la source de chaque transfiguration qui commence avec le verbe Aimer. Convaincu, j’affirme que la foi est tout simplement ce que nous appelons Amour. Je ne parle pas de théologie, la foi divine existe, tout comme la foi humaine. Toutes deux sont issues d’une racine commune : croire. Et c’est dans ce “croire par la croyance” que je perçois la réponse sur la force humaine de ma Mère. Elle avait besoin de cette eau de vie pour pouvoir surmonter toutes les grandes difficultés de son existence. Sa foi l’enrobe de façon instinctive, naturelle. Renforce en elle une double conviction : croire au divin et à l’humain. Croyance vivifiée par des moissons de mots, réflexions, sourires et amitié. Elle y boit entre les silences de ses larmes, cultive l’espérance, parle à son exemple, sans imposer vertus ni religion. Sans s’en rendre compte, peut-être, elle nous a légué le prix du libre arbitre : le sentiment de la liberté, de la conscience, de l’esprit de décision, du respect de soi-même et d’autrui, face aux multiples mystères de la vie vivante.

Aujourd’hui est le futur d’hier. La poésie nous conduit au centre de l’origine : seule la métaphore touche à la réponse qui ne se voit pas mais se ressent. Et je me reconnais en l’humain et ses forces spirituelles. Ce syncrétisme ne sépare pas les mythes et les dieux de nos ancêtres, répartis en tant de cultures diverses en un développement sans précédent. Les éléments de la nature ont des qualités divines. La terre est la Mère (Mapu ou Pachamama). De son ventre sont nés la Lune et le Soleil, les aubes cosmogoniques nourricières des rêves, entre contes et légendes qui ne dissimulent pas les personnages véritables. Tout naît et meurt, nous sommes poussière et retournerons à la poussière. Il n’existe aucune signification qui ne conduise pas à cette vérité-là. La mort sera-t-elle un point d’interrogation ? Quoi qu’elle soit, elle sera un retour de l’être dans l’Etre.

Le langage transcende, il s’invente et réinvente, instaure la musique en notre mémoire.

Et le verbe maternel m’a emmené vers ces retours. Il est midi en ce dimanche au Vatican. L’engagement de milliers de pélerins se renouvelle à l’écoute des phrases de François. Souriant, il nous demande de garder foi en nos destins. De lutter pour ce en quoi nous croyons, de chercher et répandre la paix et l’amitié. Sages paroles en un monde de contradictions et mensonges. Il serait naïf de ma part de ne pas voir les côtés sombres de nos sociétés : l’exploitation des immigrants, les trafics de drogue, la prostitution, pour ne citer que quelques-uns de nos fléaux “modernes”, incrustés dans la majorité des principales villes européennes et du monde. Combien de foi faudra-t-il pour réinventer une planète plus humaine ? Peu importe la quantité, il faut de l’audace, renaître dans le miracle de chaque jour, dans la justice et, par dessus tout : dans l’amour !

Et n’est-ce pas précisément une belle réponse à la quête de notre source humaine : aller à la rencontre de la fraternité et la partager, comme du pain de vie, comme l’hostie de l’existence ? La source de la foi, c’est la foi-même en notre source de vie. Ma Mère le savait, Rome me l’a confirmé. Et le poète en moi m’a crié : “Mérite ce que tu aimes !”

Luis Del Río Donoso

Paris, 13 septembre 2014

Note 1 : 21 avril 753 avC.

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17 mai 2014

Cher raciste,Ta voiture est japonaiseTa bière est

Cher raciste,
Ta voiture est japonaise
Ta bière est allemande
Ton vin est espagnol
Ta démocratie est grecque
Le café est colombien
Le thé est chinois
Ta montre est suisse
Ta mode est française
Ton maillot est de l'Inde
Tes chaussures sont de Thaïlande
Ta radio est Coréenne
Le vodka est Russe…
Et tu te plaint que ton voisin
c'est un immigrant ?

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6 mars 2014

Les tresses de la nuit Agenouillé sur l’absurde

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Les tresses de la nuit

Agenouillé sur l’absurde

ta douleur tresse la nuit

 

L’oiseau noir piétine la croix en bois

Il hésite à prendre son envol

                          vers l’éternité

 

L’arbre reste seul,

                  la pierre orpheline

 

L’aube de la nuit

prépare le dernier voyage

 

Tu deviendras le rayon de soleil

parmi les plaies des ténèbres

 

Ta douleur est de sel

                   et de miel

 

L’oiseau noir prend enfin son envol

                     l’espoir entre ses ailes

 La nuit se tait !

 

Las trenzas de la noche

Arrodillada en lo absurdo

Tu dolor trenza la noche

 

El pájaro negro pisotea la cruz de madera

Duda de emprender el vuelo

                          hacia la eternidad

 

El árbol se queda solo,

                  la piedra huérfana

 

El alba de la noche

prepara el último viaje

 

Tú serás rayo de sol

entre tinieblas llagadas

 

Tu dolor es de sal

                  y de miel

 

El pájaro negro emprende al fin su vuelo

                  La esperanza entre sus alas

 ¡ La noche calla !

******** 

Luis del Río Donoso

París le 28 mars 2012 à 4h30 du matin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 février 2014

Hommage à Pierre Charras / Homenaje a Pierre Charras

L’enfant des étoiles

À Pierre Charras

Tu es le temps dans le temps

 

 Les hommes et ses masques ne t’inquiètent pas

Moins encore les pierres déguisées de saintetés

 

 Tu es les yeux des rochers dans l’invisible

Où ta main stylo décrit les mystères

Et effaça l’obscur cahier d’existence

              De l’enfant de ton Père.

 

Ton arme est chargée d’alphabet

Elle devient un arbre totem

Pour protéger ton foyer des mauvais esprits !

 

Tu es le temps dans le temps

 

L’homme des perceptions entre l’eau et la lumière

Symboles pour honorer ta compagne

Femme-Océan / Femme-Poisson / Femme-Lune

 

Tu es un livre ouvert

Qu’allume la parole de minuit,

la voix d’un silence à l’infini…

 

Comme le temps de ton temps

Où tu rêves

                      Enfant des étoiles !

 

 

EL NIÑO DE LAS ESTRELLAS

A Pierre Charras

 

Eres el tiempo en el tiempo

 

Los hombres y sus máscaras no te inquietan

Menos aún las piedras disfrazadas de santidad

 

Eres de las rocas sus ojos en lo invisible

Dónde tu mano lápiz describe misterios

 

Y borra el oscuro cuaderno de existencia

                      Del niño de tu Padre

 

Tu arma está cargada de alfabetos

Se convierte en árbol tótem

Para proteger tu hogar de los malos espíritus

 

Eres el tiempo en el tiempo

 

El hombre de percepciones entre agua y luz

Símbolos para honrar tu compañera

Mujer-Océano / Mujer-Piscis / Mujer-Luna

 

Eres un libro abierto

Alumbrando la palabra de medianoche,

La voz de un silencio al infinito…

 

Como el tiempo de tu tiempo

Donde tú sueñas

                             Niño de las estrellas!

 

Luis del Río Donoso

Pierre Charras, écrivain, comédien,

il est toujours en train de naître dans notre mémoire !

 

Photo Pierre Charra couvet

 

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23 janvier 2013

IV Escribo para dejar de ser ausencia Imaginar

Vol solitaire

IV

Escribo

para dejar de ser ausencia

Imaginar imágenes vividas

y otras por vivir

Porque escribir

es recrear ausencias en presencias

Dibujar encuentros y desencuentros

con mi mano de memorias

 

Escribo

como una forma de sortilegios

Donde el Ángel de los Brujos

abre su magia al tejedor de verbos

Así las palabras

despertarán memorias y sueños

Escribo

para dejar de ser ausencia

Sentir que soy

Soñar que existo

Escribo

para alargar mi vida en sueños.

IV

 J’écris

Pour cesser d’être absent

 Pour imaginer les images vécues

Et celles qui me restent à vivre

 Parce qu’écrire,

C’est recréer les absences au présent

Dessiner des rencontres et des éloignements

Avec la main de la mémoire

J’écris

Pour vaincre un sortilège

Car l’Ange des Sorciers

Offre sa magie au tisseur de verbes

 Ainsi les mots

Réveilleront les mémoires et les songes

J’écris

Pour cesser d’être absent

Pour sentir que je suis

Pour rêver que j’existe

J’écris

Pour prolonger ma vie dans les rêves.

 

 

13 septembre 2012

Anniversaire / Cumpleaños

Hace 39 años, en Chile, fuí encarcelado por escribir poesía.
Hoy sigo escribiendo poemas
y me importan un carajo todas las cárceles del mundo!
============
Il y a 39 ans, au Chili, on m'incarcérait pour avoir écrit de la poésie.
Aujourd'hui je continue à écrire de poèmes
et je me fiche de toutes les prisons du monde !!!

9 juin 2012

Les indispensables / Los indispensables...

 Les indispensables  (*)

Il y a eu au départ le clin d’oeil d'un coeur vers l'autre
et l'air d'un changement.
 
Maintenant je ressens dans mon ressentir
une solitude avide de retrouver un excès de vie  
pour éclipser mes ombres.
 
Existe au crépuscule la voix agenouillée en quête de silence.

Il y a aussi dans mon vécu l'extase du premier  souvenir,
d'un vertige imaginé sur la chair tendre et aimante de l'être qui ressent,
de l'être qui sait la caresser même par la pensée.
Mais  combien de temps dans le temps pour reconstruire le passé ?

Aimer c'est voir plus loin que les yeux aimés !

Sentir jour après jour le corps crucifié, jusqu'à l'instant
qu'on trouve le sens de la vérité :
continuer  à lutter pour la vie,
    continuer à lutter pour  l'amour,
        continuer à vivre  pour lutter
Continuer à lutter pour toi, moi et les autres !

Existe au crépuscule la voix agenouillé en quête de silence
Aimer c’est voir plus loin  que les yeux aimés !

Ceux qui luttent toute une vie :  
                 ...sont les indispensables !

Luis del Río Donoso
Paris, France
(*)  Il y a des êtres qui luttent un jour et  qui sont bons.
Il y en a d’autres qui luttent un an et qui sont  meilleurs.
Il y en a qui luttent pendant des années et qui sont  excellents.
Et il y a ceux qui luttent toute une vie :
ceux-là  sont indispensables !.
 Bertolt Brecht, (1898-1956)

Los indispensables  (*)
.
Hubo al comienzo el guiño de un corazón hacia otro
y el aire de un cambio.

Ahora siento en mi sentir
la soledad ávida de encontrar un exceso de vida
y eclipsar mis sombras

Existe al crepúsculo la voz arrodillada en busca de silencio

Tambien existe en mis vivencias el éxtasis del primer recuerdo,
un vértigo imaginado sobre la piel tierna y amante del ser que siente,
del ser que acaricia incluso con el pensamiento.
Pero cuánto tiempo en el tiempo para reconstruir el pasado ?

Amar es ver más lejos que los ojos amados !

Sentir día tras día el cuerpo crucificado, hasta el instante
que encontramos el sentido de la verdad :

continuar a luchar por la vida
    continuar a luchar por el amor
        continuar a vivir para luchar.
Continuar a luchar por ti, por mi y por los otros

Existe al crepúsculo la voz arrodillada en busca de silencio
Amar es ver más lejos que los ojos amados

Aquellos que luchan toda una vida :
            ...son los indispensables !

Luis del Río Donoso
Paris, France
(*) Hay seres que luchan un día y son buenos
Hay otros que luchan un año y son mejores
Hay esos que luchan durante años y son excelentes
Y hay aquellos que luchan toda una vida :
Estos son los indispensables !!!

Bertolt Brecht, (1898-1956)








14 décembre 2011

Luis del río Donoso à l'Espace Pierre Cardin-Paris

Exposition lundi 19 décembre 2011.

Espace Pierre Cardin-Paris

Affiche_Pts_Cardin_2011Fête annuelle de l’U.C.T.M.

Michel Pilorgé, Président
Annick Alane et Claudine Coster
Vice-Présidentes

Sous le parrainage de
Bernard LE COQ

Vous invitent
Le lundi 19 décembre 2011 de 15 à 22h
 au Espace Cardin
3, avenue Gabriel – 75008 Paris
(M° Concorde)

DEDICACES DES ECRIVAINS
Invité d’honneur Pierre Charras

Louis-Salvatore Bellanti – Emmanuel Bonini –
Dominique Delouche - Michel Galabru -
Patrice Leconte - Danielle Moreau -
Alain Marouani - Marthe Mercadier
Christian Morel de Sarcus - Pierre Perret –
Christian RauthJean - Paul Rouland, entre autres...

Catherine Terzieff Présente le livre de
Laurent Terzieff

Auteurs publiés par Les Éditions Les 4 Saisons
en partenariat avec Les Éditions La Porte
Anne Beve - Dominique Chagnaud – Marie Silvia Manuel

Aude Monin-Pilorgé - Michel Pilorgé - Luis del Río Donoso
 
Présentation de la revue Missives de
La Société Littéraire
de La Poste et de France Telecom

Exposition d’artistes plasticiens :
Anaïs Charras - Eric Chevalier - Charlotte Julian
Catherine Lachens - Hector Hernández Rubilar
Catherine Jarret - Gérard Roveri

CADEAUX–VESTIAIRE DES ARTISTES
PLACES DE THEATRE
TOMBOLA-BAR/SALON DE THE
Entrée Libre

30 octobre 2011

Résultats du 14e Concours International de Poésie

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 Dans le cadre de son 25e Anniversaire
L’Association Internationale
La Porte des Poètes
avec le soutien de
 la Société Littéraire de La Poste et de France Télécom,
de la Faculté d’Education de l’Université de Castilla/La Mancha,
de l’U.C.T.M.-Foyer Edwige Feuillère,
des Éditions Les 4 Saisons, des Éditions La Porte,
de la revue Missives et de B to Bio Entreprise
est heureuse de vous annoncer les résultats du
14e Concours International de Poésie
Nous remercions les participants de 25 pays pour leur création littéraire.
Nous avons constaté avec une agréable surprise, la diversité et la force de leur création littéraire.
 Nous sommes heureux de retrouver la pérennité des rêves,
des espoirs et les illusions dans ces textes venus de tous les horizons :
la poésie est bien vivante !
Merci à vous tous et en particulier à nos partenaires pour leur appui essentiel.

Catégorie Langue Française
Parmi les réponses, le Jury a décerné les prix suivants :
Premier Prix
Monsieur Jean-Philippe REY (Paris, France)
Diplôme Association Internationale La Porte des Poètes
Mlle Arielle ALBY (Grisy les Plâtres, France)
Diplôme Revue La Porte
Mlle Sophie LE NIR (Marseille, France)
Diplômes Accessit
Mme Sophie BRASSART (Paris, France)
M. Thierry BATT (Drusenheim, France)
Diplôme Accessit d’encouragement
Mlle Anne-Cécile CAUSSE (Paris, France)

Catégorie Langue Espagnole
Parmi les réponses, le Jury a décerné les prix suivants :
Premier Prix
Monsieur Hernán ORTEGA-PARADA (Olmué, Chili)
Diplomes Mention D’Honneur
M. José Luis FRASINETTI (Buenos Aires, Argentine)
M Alfredo QUIROGA RODRÍGUEZ (Madrid, Espagne)
Diplômes de l’Association Internationale La Porte des Poètes
Mme Beatriz AMARANTE (Buenos Aires, Argentine)
Mlle Patricia Irene COLCHADO MEJÍA (Ancash, Perou)
Diplômes de la Revue La Porte
Mme Amalia Mercedes ABARIA (Buenos Aires, Argentine)
Mme Diana Irene María BLANCO (La Pampa, Argentine)
Diplômes Accessit
M. José María Rodríguez González (Madrid, Espagne)
Mlle Violeta SERRANO GARCÍA (León, Espagne)
Mme María Socorro LATASA MIRANDA (Navarra, Espagne)

À titre d’encouragement seront édités dans la Revue La Porte,
les textes de personnes cités ci-dessous
Mlle Silvia Inés Tocco (Buenos Aires, Argentine),
M. Julio BEPRE (Córdoba, Argentine),
Mme. Silvia Graciela FRANCO (Buenos Aires, Argentine),
Mlle. Isabel de RUEDA RUBIALES (Cádiz, Espagne)
et Osvaldo ROSSI (Buenos Aires, Argentine)
***
En el marco de sus 25 años de actividades
La Asociación Internacional
La Porte des Poètes
con el apoyo de
 la Sociedad Literaria de La Poste y de France Télécom,
la Facultad de Educación de la Universidad de Castilla/La Mancha,
de la U.C.T.M.-Foyer Edwige Feuillère,
Édiciones Les 4 Saisons, Ediciones La Porte,
la Revista Missives y la Empresa B to Bio
tiene el agrado de informarle los resultados del
Décimo cuarto Concurso Internacional de Poesía
Agradecemos a los participantes de 25 países, por su creación literaria.
Constatamos con agradable sorpresa la diversidad y fuerza de su creación literaria.,
Nos alegramos al comprobar la continuidad de los sueños, esperanzas e ilusiones en todos los textos  :
la poesía mantiene latente su espíritu humano.
Nuestros agradecimientos a todos y, en particular, a los patrocinadores por su generoso apoyo.

Categoría Idioma Francés
Entre las respuestas, el Jurado ha otorgado los siguientes premios :
Primer Premio
Señor Jean-Phillipe REY (París, Francia)
Diploma de la Asociación Internacional La Porte des Poètes
Señorita Arielle ALBY (Grisy les Plâtres, Francia)
Diploma Revista La Porte
Señorita Sophie LE NIR (Marsella, Francia)
Diploma Accessit
Señora Sophie BRASSART (París, Francia)
Señor Thierry BATT (Drusenheim, Francia)
Diploma Accessit de ánimos
Señorita Anne-Cecile CAUSSE (París, Francia)

Categoría Idioma Español
Entre las respuestas, el Jurado ha otorgado los siguiente premios :
Primer Premio
Señor Hernán ORTEGA-PARADA (Olmué, Chile)
Diplomas Mención de Honor
Señor José Luis FRASINETTI (Buenos Aires, Argentina)
Señor Alfredo QUIROGA RODRÍGUEZ (Madrid, España)
Diplomas de la Asociación Internacional La Porte des Poètes
Señora Beatríz AMARANTE (Buenos Aires, Argentina)
Señorita Patricia Irena COLCHADO MEJÍA (Ancash, Perú)
Diplomas de la RevistaLa Porte
Señora Amalia Mercedes ABARIA (Buenos Aires, Argentina)
Señora Diana Irene María BLANCO (La Pampa, Argentina)
Diplomas Accessit
Señor José María RODRIGUEZ GONZALEZ (Madrid, España)
Señorita Violeta SERRANO GARCIA (León, España)
Seõra María Socorro LATASA MIRANDA (Navarra, España)
A fin de motivar su creación,
los textos de las personas citadas a continuación,
serán editados en la Revista La Porte
Señorita Silvia Inés Tocco,
Señor Julio BEPRE,
Señora Silvia Graciela FRANCO,
Señorita Isabel de RUEDA RUBIALES
y el Señor Osvaldo ROSSI.
Remerciements /Agradecimientos :
Nous remercions vivement Michel Pilorgé, Mohamed Ben Ouirane
et Monique Bonneton, pour leur participation
comme Juré du 14è Concours International de Poésie.

Luis del Río Donoso
Association Internationale La Porte de Poètes
128, rue Saint Maur – 75011 Paris, France  
portedespoetes@noos.fr
http://www.laportedespoetes.com

Paris, 28 octobre 2011

25 octobre 2011

Hommage à Gabriela et Pablo à Vendôme

Plus de soixante dix personnes pour l'Hommage à Gabriela Mistral et Pablo Neruda

organisé par le Cercle de Poètes Retrouvées en Vendômois

21 octobre 2011 Publico21 octobre 2011Lecure a trois21 octobre 2011+publico

21 octobre 2011 01421 octobre 2011 Saludo finalAFFICHE

25 juin 2011

Luis del Río Donoso et le 25ème anniversaire de La Porte des Poètes

Lecture du texte par le poète Luis del Río Donoso et le comedien Michel Pilorge, avec l'intervention de l'écrivain paraguayen Rubén Bareiro Saguier.
A l'occasion du 25ème anniversaire de La Porte des Poètes, le 11/06/2011 au Studio "Raspail" à Paris.

 

31 mai 2011

Presentation à Aulnay sous Bois 6° Festival Latino Andalou 14 au 24 juin 2011

RENCONTRES LITTERAIRES avec LUIS DEL RIO DONOSO

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Luis del Rio Donoso pendant la représentation à la Bibliothèque Guillaume Apollinaire mardi 14 juin dernier. Aussi y étaient présent le poète Iván Treskow et le musicien Osvaldo Torres.

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L'imaginaire de la Rivière / El imaginario del Río
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